lundi 10 septembre 2012

Automne pas monotone

Ce n'est pas encore l'automne, non, il ne fait pas encore froid.
Mais, les choses ont repris leur cours, les enfants ont ressorti leur cartable du placard, les parents, leur rythme métro/boulot/dodo. Après la candeur de l'été, Paris retrouve sa vitesse habituelle. On marche sans arrêter dans les couloirs du métro, on ne se surprend à suivre le pas de la personne qui nous précède. Il faut parfois se laisser surprendre par un groupe de musique classique qui s'est calé dans un coin des couloirs pour se dire, que la vie metro, boulot, dodo n'est pas si ennuyante, que la musique c'est beau quand même.

On se ravie le temps d'un weekend de ce soleil qui reste bien là, de cet été indien qui dure un peu. Alors on se rue sur les terrasses pour prolonger ce bronzage qui dit "j'ai profité de mes vacances comme tout le monde".
On profite de quelques heures au bord du canal st martin, si agréable sous cette lumière d'automne.


On choisira le brunch de soya le samedi matin. Buffet original, savoureux, mais on espérerait un peu plus de fraîcheur pour le sucré (une plus grosse salade de fruit, par exemple). 



Soya
20 rue pierre levée
75011 PARIS


On optera pour un dîner chez le nouveau bistrot chouette Pirouette pour profiter de la terrasse et de nouvelles idées.



Pirouette vient d'ouvrir juste à côté des halls à Paris et l'ensemble m'a séduit. 
J'ai l'impression que c'est une formule qui marche bien à Paris en ce moment: un service agréable, une cuisine simple mais savoureuse, une déco un peu léchée. 
Les plus de pirouette: des prix plutôt doux, surtout le midi avec une formule à 15 euros Entrée Plat ou Plat Dessert. Et une formule à 36 euros le soir avec Entrée/Plat/Dessert. 



On reste séduit par: 
                               L'entrée:  l'Alouette (dit emblème de la maison) : un rouleau de foie gras poêlé, cuisse de pigeon et épinard: TOP car Ultra fondant!

                                Les desserts: Rares sont les restaurants qui savent nous séduire jusqu'au bout. Alors j'insiste sur le Riz au lait au caramel et éclat de noisettes ou encore sur la Tarte au chocolat et fleur de sel qui closent de manière très gourmande le dîner.

Pirouette
5 rue Mondétour 
75001 PARIS 


vendredi 24 août 2012

La Pause du mois d'Août

L'été est presque fini. On aurait pu écrire tous les jours au mois d'Août. Et puis, et puis on décide de faire une belle pause.
Voyager, découvrir une nouvelle culture, une nouvelle cuisine, ça prend du temps. On décide alors de photographier pour se rappeler, quelques clichés témoins pour dire j'y étais.

On découvre cette intrigante Istanbul, lieu de fusion entre deux cultures. Cultures qui cohabitent étrangement, presque étonnement bien. Une ville moderne surprenante par sa branchitude, une cité ancienne où demeurent le palais du sultans, les mosquées et basiliques.  Les deux parties sont là et se complètent, l'une pour les touristes avides de satisfaire leur désir de visiter ces lieux incontournables, l'autre, présente pour dire que la Turquie se rattache au monde occidentale, qu'elle n'est pas larguée.



C'est ainsi que nous trouvâmes les meilleurs restaurants dans la partie moderne, désirant nous éloigner de ces restaurants "à touristes suiveurs".
On découvre alors les fameux mezzes, contenant plein de saveurs méditerranéennes : aubergines confites, sauce au yahourt, feuilles de vignes ou encore courgette à la menthe. Ces petites portions qui se côtoient dans l'assiette furent parfaites pour des dîner en terrasse à l'ombre des figuiers.




On trouva d'autres restaurants moins traditionnels, mais concoctant une cuisine turque moderne et délicieuse. Encore une fois, l'assiette contiendra des petites portions de pleins de choses qui finiront par s'allier sans problème. On se rappellera d'un gratin de poulet fondant, fondant, de ragoût à base de pois chiches et agneau, d'un formidable boulghour pas sec du tout et toujours accompagnés d'une sauce au yahourt, qui nous dit que la Grèce n'est pas loin du tout.



Et comme on ne peut pas aller en Turquie s'en goûter aux fameux baklavas, on les prendra "à emporter" et on ira les déguster, sur une place, en s'imprégnant encore un peu plus de l'ambiance de cette ville qui ne s'arrête jamais de grouiller. 



Une cuisine turque donc séduisante, si on veut bien s'éloigner des restaurants qu'on nous proposa dans ces lieux trop touristiques. On pensait cependant qu'elle serait peut être un plus variée...

jeudi 28 juin 2012

Douceur d'été

 C'est assise à la terrasse d'un café au sein de la belle Provence que j'écris cet article, venant mettre fin à deux semaines d'absence. La décision fût prise ce printemps de quitter Paris pour un petit mois et demi en alliant travail et cadre splendide. 
Au téléphone, on me dit qu'en cette fin de mois de Juin, Paris n'a pas quitter sa robe de gris et que la chaleur n'a pas définitivement pas voulu s'installer.  On savoure alors le plaisir pris à se lever tôt, puisque le petit-déjeuner nous a été confié, à sentir encore la douce fraîcheur du petit matin dans cette région où l'été est bien là. 
Le weekend tant attendu est arrivé et on a enfin pu goûter l'excellence, la maîtrise absolue. Tout ça dans un lieu perdu, hors du temps, qui paraît hors de portée pour pouvoir mieux s'en délecter. On parvient, non sans peine à notre but, tout là-bas, en haut du plateau de l'Aubrac. Le lieu est magique et ce n'est qu'un début. 

Tout est contrôlé mais pas trop, l'accueil léché, pas guindé. 
Un menu, qu'on nous confie, presque comme une poésie qu'on nous soufflerait à l'oreille, tout comme les petits mots, qui viennent se glisser comme ça, comme ces fleurs déposée sur les assiettes, qu'on penserait là par hasard. Complètement illusoire, ici tout est pensé. Dans ces messages, le maître des lieux nous donne ses leçons de saveur vivre, une sorte de mélodie du bonheur. 

Je ne retranscrirai pas ce menu juste quelques photos, pour vous faire partager ce moment à part, une sorte de bijou gastronomique qu'on conservera dans sa mémoire comme dans un écrin... 
Le mois de Juin se termine, les vacances arrivent ou non. Elles auront peut être lieu plus tard, en Août car pour beaucoup, il faut bien les payer ces vacances. Ici, pas facile d'être très présente, la connexion internet ne se trouvant pas partout. Mais je ferai de mon mieux... 

lundi 11 juin 2012

Comme des princesses

Avant, avant on était derrière la vitre, on observait les clients depuis notre étroite cuisine ouverte. 
Quelle vie pouvait avoir ces clients? Clients, amants, maman, enfants, touristes.... Et puis venait le moment de speed. Plus le temps de lever le nez de cette assiette qu'il faut soigner. Elle doit être la plus belle et ça le plus rapidement possible. On cuit, coupe, goûte, assaisonne, re-goûte,  puis assemblons.
Ces gestes sont répétés, sous les consignes du chef qui rythme la cadence du service. Et puis, si tout va bien, si tout va bien, s'il n'y a pas d'accros, on termine sa soirée satisfaite d'avoir pu donner un peu de plaisir à tous ces gens.
Ce samedi soir de Juin,  presqu'un an après c'était nous les clientes. Nous aurions pu même croire ce soir-là que nous nous étions transformées en princesses..

Se déroula devant nos yeux et bouches un merveilleux défilé de plats. 


Carpaccio de bar, Condiment Mangue-jaune citronnelle



Bonite mi-cuite et papaye fraîche, condiment grenade-cerise

Maigre, condiment gingembre et purée de carotte jaune


Une Pause amoureuse??
 Les voisins de la table d'à côté furent un peu jaloux...



Agneau, condiment griotte, petits légumes et nem



Lapin, petits pois frais et croquette délicieuse


Quenelle au chocolat taïnori, crème au chocolat guanaja, glace gingembre


Soupe coco et fraises mara des bois. 


Une soirée parfaitement rythmée. Des mets délicats et surtout préparés avec Amour... 
J'espère que cela aura plu à mon invité, frère de toujours.

Merci à toute l'équipe de Z. Galerie, et particulièrement à Alessio et Adrien...


vendredi 8 juin 2012

Blind Test Hummusss!

Voici quelques mois que nous nous sommes épris L. et moi d'une purée venue d'orient au bon goût de pois chiches. Celle-ci s'avéra d'abord faire partie des petites choses "à tremper" qui composaient nos apéros entre copains, puis elle devînt rapidement, une solution de secours en cas de grande flemme concernant la préparation du dîner. Si nous possédions encore un peu de courage pour faire ce dernier, nous le faisions nous-même, sinon, il fallait courir à la supérette du coin. Nous avons avons ainsi pu tester un grand nombre de variétés de houmous. Au fur et à mesure de nos dégustations, L. qui s'adonne à sa confection avec grand plaisir, est parvenu à une recette presque parfaite que nous vous dévoilons aujourd'hui.

Je me suis en outre rendue cette semaine dans un supermarché à Paris et ai acheté 6 houmous différents que nous avons comparés entre amis.
Notre verdict:

1ère Position:
Le Houmous, saveurs méditerranéennes de Yarden, 3,10euros la barquette de 250g 
Ce houmous est très équilibré entre les saveurs de citron et de sésame. La texture est onctueuse tout en laissant en bouche le côté un peu granuleux du pois chiche. 


2ème Position: 
Le Houmous, Monoprix, premier prix, 1,95euros les 175g. Il est sans contexte le meilleur rapport/qualité prix pour nous. Il manque en revanche nettement d'assaisonnment par rapport au précédent produit.  

Le Houmous prestige, au zaatar et huile d'olive de Yarden, 2,99 euros les 250g. Bizarrement, il s'avère moins cher que le houmous "classique" de la même marque alors qu'il est appelé "prestige". Nous avons été moins convaincus par ce dernier car le sésame est trop présent et prend le dessus sur tout. Il reste donc réservé aux afficionados de sésame car la texture est sensiblement la même que pour le premier. 

Le Houmous Blini, 2,69euros les 200g. Celui-ci ne nous a pas tellement convaincu, L. et moi. Pourtant, nos copains furent, eux charmés par sa texture mousseuse et son arrière goût très citronné.  Réservé donc aux amateurs de textures légères et citronnées, assez éloignées de celles du houmous traditionnel. 

 Les deux houmous testé ne nous pas vraiment convaincu. Il s'agissait du houmous blini "prestige" très fade, et du houmous monoprix gourmet à la texture bien trop liquide. 

Le Houmous quasi parfait de L. 
A gauche, le houmous home-made. 

Denrées: 
- 1boîte de pois chiches de 260g 
- 3 cuillères à soupe de tahin (purée de sésame), en magasins bio et épiceries juives
- 2 gousses d'ail
- un filet de jus de citron 
- De l'huile d'olive
- du sel 
- du poivre 
- un peu de cumin 

Marche à suivre: 
Egoutter les pois chiches en conservant un peu d'eau présente dans la boîte ( l'équivalent de 5 cuillères à soupes). Verser dans votre mixer les pois chiches et l'eau. Ajouter le tahin, les deux gousses d'ail préalablement épluchées et débarrassées de leur germe (permettant une meilleure digestion), le jus de citron, le poivre, le sel et le cumin. Bien mixer. Puis ralentir la vitesse du mixer et ajouter progressivement l'huile d'olive, un peu comme si vous montiez une mayonnaise. La texture ne doit pas être trop lisse car vos perdriez le côté granuleux du pois chiche. Ajouter un peu des divers éléments afin d'assaisonner le houmous selon votre goût. 
Servez ce dernier avec des galettes de maïs (tortillas type Odel passo), des chips mexicaines, du pain arabe, du pain azyme ou encore tout simplement une bonne baguette détaillée en fines tranches. 


mardi 5 juin 2012

Pour être le roi de la galette!

En réponse aux lecteurs désirant réaliser des galettes de sarrasin comme de vrais bretons:
 voici la recette du Breizh Café à Paris, une des meilleures crêperies de Paris. 





Denrées 

Pour 12 galettes: 
- 350g de farine de sarrasin bio
- 3 oeufs
- 40 cl d'eau
- 40 cl de cidre brut bio
- une pincée de sel 


Marche à suivre
- Mettez dans une jatte ou un saladier les oeufs. Mélangez-les bien. Ajoutez l'eau, le cidre, puis la farine petit à petit pour éviter les grumeaux, et le sel.
- Délayez la pâte jusqu'à la consistance souhaitée.

- Mélangez et laissez reposer au réfrigérateur 1 heure minimum.
- Chauffez bien la poêle.
- Faites fondre du beurre demi-sel. Versez la pâte (repérez la dose précise nécessaire pour recouvrir la poêle).
- Tournez la poêle pour "étaler" la pâte ; laissez colorer la galette. Pour les galettes non garnies, les galettes sèches, laissez cuire des deux côtés. Après 1 min de cuisson, retournez la galette, 30 secondes suffisent pour cuire l'autre côté.
- Posez les galettes sur une assiette placée sur une casserole contenant de l'eau frémissante. Les recouvrir d'un torchon.

dimanche 3 juin 2012

Chaleur, Saveurs et Volupté

On ne parvient parfois pas à s'organiser pour fêter ce que l'on a à célébrer au moment T.. Il faut parfois plus d'un mois pour profiter de celui-ci. Rien ne vaut un dîner pour retrouver les personnes qui nous sont chères. Le choix du lieu se fait parfois des semaines à l'avance, d'autres fois en une demi-heure parmi les quelques tables libres qu'il reste dans les bons restaurants de Paris.
Ce samedi, il restait une table au C., là-bas tout en haut de Montmartre. Quartier ou village,  avec ses petits escaliers escarpés, ses épiceries, ses belles boulangeries et son côté un brun "carte postale", qu'il doit être bon d'y habiter...
En ce premier samedi soir du mois de Juin, chaud et enivrant, la petite terrasse fût juste délicate. L'ambiance estivale s'étant installée, le menu dégustation exclusivement constitué de poisson, s'avéra tout aussi automatique.
On aime ces plats délicats et légers. On apprécie la presque omniprésence des agrumes, d'une grande fraîcheur et parfaite un soir d'été. Le yuzu s'avère être l' agrume japonais "chouchou" du chef et le beurre qui accompagne le repas est lui aussi à base de cet agrume si fin. On reconnait évidemment le beurre de la maison bordier. On appréciera également le respect et la mise en valeur du produit. On regrettera un turbot un peu trop salé, un dessert manquant de cohérence.
Le chef vient des îles, cela se ressent mais j'aurais imaginé plus d'épices et de saveurs inconnues.
Le chamarré Montmartre
52 rue Lamarck
75018 Paris

Le dimanche sera consacré au bien-être. En cette période de transition, il est aussi agréable de profiter du temps pour faire du sport. Se rappeler du plaisir que cela procure. Finir la matinée par un brunch avec sa maman dans une nouvelle adresse, à deux pas du canal Saint-Martin. Une très jolie déco, des oiseaux et de la douceur.
On nous proposa de mettre les fleurs offertes à maman dans de l'eau...



Nous prîmes l'option du brunch léger avec seulement boisson chaude, quelques tartines, assiette de fromage ou de charcuterie ou 


Un bol de fruits, flocons d'avoine arrosé de miel. Une formule petit-déj que j'adore.
Je pense d'ailleurs revenir pour le vrai Brunch qui m'a fait de l'oeil à la table d'à côté. 
MENTION SPECIALE aux serveurs tout particulièrement aux petits soins. 


La Chambre aux oiseaux 
48 rue Bichat
75018 PARIS